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Les Mortes Pâmoisons

20 août 2009

Effluves

Je me promène, plantant des têtes de poupées devant les tentes, on crit "fode-se" partout, c'est un rituel. Tout est beau. Le soir je suis compressé, je ne touche plus le sol. Tout est beau. Buvez. Je me promène, balançant dans ma main un fil doré, où pend un figurine représentant un dinosaure. Il y a plus de 24 heures que je n'ai pas dormi, cela ne m'affecte pas. Les petites bulles descendent dans ma gorge. Il y a des gens partout. Il y a des gens aux yeux verts clairs exhorbités. D'autres se peignent le visage. Tout est beau. "Queres branca ?" Les arbres sont mes amis.

Veni
Vendi
Vicious.

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20 août 2009

Avé Maria

Cheia de graca, o Señor é convosco
Bendita sois vos entre as mulheres
e bendito é o fruto do vosso ventre, EU.

17 juillet 2009

Ajout

Elle prît les petits sachets de perle, les donna à son charmant fantôme vert, croqua trois marches d'escaliers, se promena toute en cheveux, s'agenouilla sur des galets de verre, et prostrée devant la mer en colère, jura.

16 juillet 2009

Sablier

Je dois dire que le temps m'angoisse.
Il passe, comme du vent, lambeaux d'écharpes hurlantes que l'on ne peut retenir, mais qui nous retient des choses. Nous en laisse parfois. Nous souffle dessus quand nos yeux s'embrument. Nous donne l'impression de courir sur une horloge, infiniment.

12 juillet 2009

Nazareth

kneeeeeezkneeskneeeskneess

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10 juillet 2009

Magma Paparazzi

Dame Volcan est née cette nuit. Les océans ont explosé pour accoucher de la femme la plus horrible et la plus belle de tout les temps, qui, en naissant, arracha au monde le cri d'une souffrance éternelle, ses cheveux oranges dégoulinant sur la croûte terrestre.

30 juin 2009

Je

Medéglutiretmarchersurmonvomism'ynoyerneplussavoirrespirer.
Rester bloqué contre un mur. Essayer de marcher.
Partir, pour mieux éclater.
Disparaitre.
Expirer.

25 juin 2009

À pieds joints

A pieds joints dans le gris pays
Je m'enfume
Lorsque crachent les titanesques colibris
Dans la brume.

Satinés mes entrailles dans l'eau claire
Cellophane
Collés à leurs sabots de crémières
Quatre ânes.

Quatre poneys par le grand robinet
Ils s'enfuient.
Les passants crient, ils sont tous laids,
Je m'ennuie.

Il y a des chats blancs dans ma tête.
En carton.
Ils veulent partir, sans faire de miettes,
Dire Pardon.

15 juin 2009

Pavés

Je ne suis pas un fou. Ni une prostituée. Je demeure, je suis. Je suis une roue de vélo. Un des deux yeux. Je suis Octave et Ariel. Je suis un enfant méduse, un nez de clown tombé en sourdine dans une flaque d'eau où les lettres se déforment et se multiplent. Je suis un bocal de cornichons.
Je porte un haut à rayures de marin. Un pantalon très sérré. Des souliers noirs. Noirs. Noirs. Noirs.

Je suis au creux de moi-même.

Je suis l'homme le plus riche du monde.
Je m'appelle Incognito. Quand je parle, de l'encre jaune fluo coule de ma bouche.

10 juin 2009

Mes petites amoureuses.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxde Arthur Rimbaud.

Un hydrolat lacrymal lave
Les cieux vert-chou
Sous l'arbre tendronnier qui bave,
Vos caoutchoucs

Blancs de lunes particulières
Aux pialats ronds,
Entrechoquez vos genouillères,
Mes laiderons !

Nous nous aimions à cette époque,
Bleu laideron !
On mangeait des oeufs à la coque
Et du mouron !

Un soir, tu me sacras poète,
Blond laideron :
Descends ici, que je te fouette
En mon giron ;

J'ai dégueulé ta bandoline,
Noir laideron ;
Tu couperais ma mandoline
Au fil du front.

Pouah ! mes salives desséchées,
Roux laideron,
Infectent encor les tranchées
De ton sein rond !

Ô mes petites amoureuses,
Que je vous hais !
Plaquez de fouffes douloureuses
Vos tétons laids !

Piétinez mes vieilles terrines
De sentiment ;
- Hop donc ! soyez-moi ballerines
Pour un moment !...


Vos omoplates se déboîtent,
Ô mes amours !
Une étoile à vos reins qui boitent
Tournez vos tours !

Et c'est pourtant pour ces éclanches
Que j'ai rimé !
Je voudrais vous casser les hanches
D'avoir aimé !

Fade amas d'étoiles ratées,
Comblez les coins !
- Vous crèverez en Dieu, bâtées
D'ignobles soins !

Sous les lunes particulières
Aux pialats ronds,
Entrechoquez vos genouillères,
Mes laiderons !

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